 (c) Bernard Charles |
Nous remontons donc jusqu'à la queue de l'appareil et nous passons sur le côté droit. En levant la tête nous aurions la vue présentée sur
la photo de gauche.
Comme nous l'avons déjà évoqué, Concorde n'utilise pas de gouverne de profondeur, n'en cherchez donc pas.
La stabilité longitudinale étant une donnée importante sur cet avion, il est doté d'un empennage verticale de grande taille. Nous pouvons
voir ici que la gouverne de direction est constitué de deux parties. La partie haute est ici braquée vers la gauche. A sa base, nous pouvons voir
le renflement qui abrite les commandes de la gouverne. Un tel renflement est visible de l'autre côté pour la partie base de la gouverne.
Ces renflements ont été rendus nécessaires par la finesse de l'empennage qui empêchait d'abriter les commandes à l'intérieur.
Sous l'empennage se trouve une roulette. Elle fait partie intégrante du train d'atterrisage et est donc rétratable. L'aile delta de Concorde
obligeant à cabrer l'avion de façon importante tant au décollage qu'à l'atterrissage, il est devenu important de protéger la partie arrière
du fuselage. Le prototype comporait un patin en matériaux composites, les modèles de séries utilisent cette roulette.
De l'autre côté du fuselage, se trouve de petites évacuations juste sous l'empennage. Il s'agit des sorties du système jettison ou vide-vite
qui permet de vidanger le surplus de carburant pour permettre un atterrissage d'urgence à une masse acceptable.
Autre point interressant, on distingue, juste devant l'immatriculation de l'avion, une porte. Il ne s'agit pas, malgrès son apparence, d'un
accès pour les passagers mais de la porte cargo arrière. Autre particularité de Concorde, la partie du fuselage située sous l'empennage
vertical est pour sa plus grande partie un réservoir de carburant qui sert à équilibrer l'appareil.
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